Titre (Dublin Core)

fr [Fouille des Hauts de Sainte Radegonde : Vue générale St.2]

Auteur (Dublin Core)

fr DAVID, Samuel

Date de création (Dublin Core)

fr 2020

Sujet (Dublin Core)

Description du contenu (Dublin Core)

fr La fouille a été menée avant la construction d’un ensemble immobilier dans le lieu-dit « Les Hauts de Sainte Radegonde » dans la commune de Tours. La fouille a mis en évidences des occupations du Néolithique erratiques et des éléments mobiliers du Néolithique Ancien et du Néolithique moyen piégés. Deux bâtiments du Bronze final sont datés par analyse radiocarbone. Les vestiges d’un habitat ouvert et de monuments funéraires hallstattiens se développent dans la zone d’étude. À partir du haut Moyen Âge, entre les VIe et VIIIe siècles, un réseau parcellaire se met en place, peut-être sous l’égide des Moines de l’abbaye de Marmoutier. L’occupation a pu se déplacer sur le plateau en fonction de l’évolution de l’organisation sociale comme semblent le démontrer les occupations contemporaines. De nouvelles partitions qui organisent le paysage sans structuration apparente se développent au cours du second Moyen Âge (XIIIe-XVIIIe siècles). L’occupation est avant tout agricole en lien avec des établissements situés pour l’essentiel en dehors de la zone de fouille. Il s’agit du domaine de la Chambrerie à partir du XVIe siècle, et l’exploitation agricole de la Vacherie dans le 1er quart du XVIIe siècle. Enfin, à la période moderne et contemporaine se développe un réseau parcellaire où se mêlent davantage de structures agraires. Un des principaux apports de la fouille a trait à l’évolution d’une portion de terroir entre le VIe siècle et nos jours. La structure 2 se situe au centre nord de la zone d’étude. Elle dessine un quadrilatère que délimite un fossé continu. La surface totale enclose du monument est de 92 m2. La fouille exhaustive du monument n’a révélé aucun aménagement particulier : aucun poteau ou palissade n’a été mis en évidence dans les différents sondages et relevés stratigraphiques réalisés dans la structure n°2. Aucune sépulture ou fosse protohistorique n’a été découverte à l’intérieur de l’enclos ou en périphérie immédiate. Le comblement du fossé de clôture livre en revanche un petit lot céramique dont plusieurs éléments de forme sont datés du Hallstatt D3/ La Tène A1. Dans le comblement du fossé de clôture deux objets métalliques appartiennent au domaine personnel. Ils correspondent à un probable fragment de bracelet et à une chape de ceinture, tous deux confectionnés en base cuivre. Ces deux éléments de parure sont attribuables chronologiquement au Hallstatt D3/La Tène A. Les datations obtenues par analyse AMS des charbons de bois trouvé dans le comblement des fossés concordent avec les mobiliers céramiques et métalliques (Hallstatt D3/La Tène A). Ainsi, malgré l’arasement du monument, les dimensions et la morphologie de l’enclos coïncident avec celles des monuments funéraires référencés régionalement pendant cette période. Les mobiliers issus de la fouille de la structure viennent conforter la vocation funéraire de cet ensemble, malgré l’absence de sépulture.

Localisation (Dublin Core)

fr Tours, Les Hauts de Sainte Radegonde

Chronologie (Dublin Core)

fr Protohistoire

Support et technique (Dublin Core)

fr Photographie numérique

Droits (Dublin Core)

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